Magro d'Antananarivo.Une femme surprise en possession d'une arme à feu

A LA UNE (16/06/09)

Magro

Une femme surprise en possession d'une arme à feu

 

L’entrée à la Place « Magro » a été hier strictement contrôlée. Car des bruits circulaient comme quoi des éléments perturbateurs s’infiltrent dans les rangs des manifestants pour créer des troubles. Et ce, dans le but de justifier l’éventuelle décision d’interdire tout rassemblement sur ce domaine privé. En effet, tous ceux qui ont rejoint hier la Place ont fait l’objet d’une fouille systématique à l’entrée. Deux entrées ont été ouvertes, l’une pour les femmes, et l’autre pour les hommes, ceci pour faciliter le contrôle. Un jeune homme qui assure la sécurité au Magro d’expliquer : « Nous sommes obligés d’appliquer cette mesure de précaution, draconienne certes, car la semaine dernière, une femme a été surprise en possession d'une arme à feu. ». Un autre d’évoquer une autre raison : « Il faut être prudent car les adversaires cherchent à semer des troubles pour salir un mouvement populaire qui va bientôt triompher avec le retour de ‘’Dada’’ ».
Accord secret. Un accord secret qui exclut le retour de Ravalomanana aurait été signé par les quatre mouvances traditionnelles. L’ancien député Yves Aimé Rakotoarisoa a formellement démenti hier au Magro l’existence de cet accord en défiant la HAT d’en apporter la preuve si elle en a. L’émissaire des Nations Unies, Tiébilé Dramé, cité comme étant le détenteur de cet accord, ne voulait ni confirmer, ni infirmer. « Demandez aux mouvances qui auraient signé cet accord secret. », a-t-il répondu, ne voulant pas apparemment donner une importance à la question. Comme la HAT, les légalistes ont annoncé hier le retrait de leurs représentants de la table de négociation, et ce, jusqu’au retour de Marc Ravalomanana et à la libération de leur Premier ministre Manandafy Rakotonirina, ainsi que des autres personnes arrêtées pour des raisons politiques durant la crise de 2009. Bref, c’est l’impasse car deux mouvances qui représentent deux personnalités se trouvant à l’origine de la crise se retirent des négociations. Hier au Carlton, les médiateurs du GCI se sont concertés sur une nouvelle stratégie permettant de débloquer la situation.

RAJAOFERA Eugène