En regardant le film sur la vie du théologien Dietrich Bonhoeffer, bien connu pour son livre Vivre en disciple : Le Prix de la Grâce, j’ai été émue aux entrailles. Cet homme, en pleine fleur de l’âge, a été emprisonné puis pendu nu, pour avoir osé s’opposer au régime hitlérien.
Si notre Seigneur a payé le prix fort de notre grâce à la croix, une fois que nous l’avons reçue, celle-ci nous oblige à une vie d’intégrité, d’obéissance, d’allégeance à notre Roi et peut nous conduire parfois à la "désobéissance civile" et au sacrifice de notre vie.
La Bible nous enjoint de nous soumettre aux autorités de notre pays et même de prier pour elles ( Romains 13.1 ; 1 Timothée 2.1-2 ). La complication surgit quand ces autorités veulent prendre la place de Dieu. Quand j’entends des propos tels que "La république est votre espérance, votre providence et votre sécurité" ou encore "La loi de la république est supérieure à la loi de Dieu", je tremble d’indignation !
De tout temps, des dirigeants de nations ont outrepassé les limites que Dieu leur avait imparties. Ils ont cherché à instaurer le culte de leur personnalité, organiser des génocides, justifier la ségrégation, légaliser des trafics humains… C’est ainsi que des "résistants" se sont levés au nom de leur conscience et de leur croyance.
Je pense :
Que dire de ces "héros de la foi", qui ont jonché l’Histoire de l’Église, de ces chrétiens jetés aux fauves parce qu’ils refusaient de rendre un culte à César, de ces huguenots qui ont "résisté", lisant clandestinement la Bible et dont Marie Durand (enfermée pendant 38 ans dans la tour de Constance) est le symbole ?
Que dire de ces femmes et de ces hommes qui, à travers le monde, sont obligés, aujourd’hui, de se mettre en position d’illégalité pour vivre leur foi et rester en phase avec les principes moraux bibliques ?
Questions pour aujourd’hui
Allons-nous, sous la pression, pour une "jouissance momentanée", plier le genou devant un autre dieu, "abjurer" notre foi, renier nos convictions ?
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