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Voyager à la découverte de Madagascar !

Aujourd'hui, j'ai envie de vous faire (re-)découvrir Madagascar à nouveau : pourquoi ? 

  • __Parce-que c'est un pays qui me tient à cœur depuis longtemps (pas du fait de la famille seulement) et qu'il traverse une période difficile après de nombreuses crises politiques depuis des décennies mais aussi des crises financières qui place le pays au 5 -ème rang des plus pauvres de la Planète (classement 2016 du FMI par le Produit Intérieur Brut / habitant en clair qui produit le moins de richesse). 

  • __Parce-que nous arrivons aux périodes les plus ensoleillés et les plus chaudes et que si vous voulez bénéficier de vacances agréables dans un pays agréable avec de superbes paysages et une population accueillante alors que nous nous approchons progressivement de l'automne puis de l'hiver. Donc Madagascar est une destination favorable et utile pour son économie. 

  • __Joignez l'utile à l'agréable : c'est sûr que vous n'irez pas du jour au lendemain par votre séjour, renversez la courbe de l'économie du pays mais le peu de votre passage fera (sur-) vivre beaucoup de personne !  Rappelez-vous qu'une majorité de la population vit avec 0,80 euro / jour pour 1 personne ou 1 famille !

 

Evidemment ce n'est pas très rêveur et cela ne donne pas envie de se confronter à des pauvres mais laissez-moi vous convaincre en présentant Madagascar :  

Madagascar, en forme longue la République de Madagascar, en malgache Madagasikara et Repoblikan'i Madagasikara, est un État insulaire d'Afrique constitué d'une grande île de l'Océan Indien que le canal de Mozambique sépare du reste du continent. C’est la cinquième plus grande île du monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Longue de 1 580 km et large de 580 km, Madagascar couvre une superficie de 587 000 km2

 

Sa capitale est Antananarivo et le pays a pour monnaie l'ariary. Le pays est entouré par d'autres îles et archipels dont l'île Maurice, les Seychelles, les Comores et La Réunion. 

Durant la majeure partie du xixe siècle, l'île est administrée par le Royaume de Madagascar, cette administration s'exerce dans le cadre du protectorat français de Madagascar après 1883, suite à la première expédition de Madagascar. Le protectorat étant peu appliqué par le gouvernement malgache, la France organise une deuxième expédition militaire à partir de 1895. Les établissements français de Diego Suarez, de Nosy-Be et de l'Île Sainte-Marie sont rattachés au protectorat le 28 janvier 1896. Les troubles consécutifs à l'intervention militaire française conduiront, en 1897, à la fin de l'autonomie malgache, à l'annexion de l'île par la France et à la réunion de l'ancien protectorat et d'autre territoires français au sein de la colonie de Madagascar et dépendances.  

Le premier gouvernement autonome malgache revoit le jour le10 octobre 1958 lorsque la république de Madagascar est proclamée sur le territoire de l'ancien protectorat. En 1960, la République de Madagascar accède à l'indépendance, ce qui fait du pays un des premiers à devenir indépendant dans cette zone de l'Océan Indien. 

Le pays est aujourd'hui divisé en 6 faritany (« provinces »), qui s'articulent autour des villes qui portent le même nom que la province : (1) Antananarivo ou Tananarive, (2) Antsiranana ou Diego-Suarez, (3) Fianarantsoa, (4) Mahajanga ou Majunga, (5) Toamasina ou Tamatave et (6) Toliara ou Tuléar. Depuis vingt siècles, Madagascar a été façonnée par des peuples venant d'horizons divers : Afrique, Sud-Est asiatique (Indonésie), Proche-Orient, Europe… pour créer la société pluriculturelle malgache actuelle. Ce pays de 23 millions d’habitants est très diversifié sur le plan culturel et compte 18 ethnies distinctes (foko) ou nations autochtones et parlant des langues austronésiennes. Il appartient au groupe des pays les moins avancés selon l’ONU. (Source Wikipédia) 

 

Géographie :  

Située au sud de l’équateur, dans l’océan Indien, Madagascar est la cinquième île du Monde en superficie (592 040 km2) après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Elle fait partie de l'Afrique, le canal du Mozambique, d'une largeur d'environ 400 km, la séparant de l'Afrique de l'Est Continentale. 

La Grande Île, parfois appelée « l’île Rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur 1 580 km du nord au sud et 500 km d'est en ouest avec un maximum à 575 km. Elle est entourée de l'archipel des Comores (300 km au nord-ouest), des Seychelles (1 000 km au nord),

 de La Réunion (800 km à l’est, de l'île Maurice un peu plus à l’est), du Mozambique (400 km à l'ouest) et est ceinturé par les îles Éparses (Tromelin,Glorieuses, Juan de Nova et Europa). Une chaîne montagneuse parsemée de massifs coupe la Grande Île dans le sens nord-sud à une altitude moyenne de 1000 à 1 500 mètres (les Hautes Terres représentent 70 % de la superficie du pays). La moitié ouest, la plus large et la plus étalée, est occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclivité, depuis les hautes terres du centre jusqu’au canal du Mozambique, tandis qu’à l’est une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’Océan Indien. La région nord, volcanique, est isolée par le massif le plus élevé de l’île (où culmine le Tsaratanana de 2 876 m). Le « grand sud » semi-aride est partagé entre plateaux calcaires (sud-ouest), plaine sèche (pointe sud) et chaînes anosyennes (sud-est).

L’Alaotra (182 km2) est le plus vaste des cinq grands lacs de Madagascar. 

L’originalité de Madagascar, qui a pour emblème l’arbre du voyageur (ravinala), réside dans son extrême diversité : la variété du relief et du climat a favorisé la biodiversité d’une flore et d’une faune caractérisées par un important taux d’endémisme. (Source Wikipédia)

 

 

Relief :  

Le relief divise le pays en trois bandes, une bande côtière étroite à l'est, des hauts plateaux au centre et une zone de plateaux plus bas et de plaines à l'ouest. 

Les hauts plateaux centraux ont une altitude oscillante entre 800 et 1 500 m et couvrent 60 % de l'île ; ils s'élèvent brusquement lorsqu'on approche le pays par la côte est et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l'ouest. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana, qui possède le plus haut sommet de l'île (un pic volcanique de 2 876 m d'altitude, le Maromokotro), au centre le massif volcanique de l'Ankaratra avec 2 642 m d'altitude au Tsiafajavona et au sud l'Andringitra, qui culmine au pic Boby à 2 658 m.

Outre ces ensembles montagneux majeurs, on distingue aussi : 

  • __Au nord : A une trentaine de kilomètres au nord-ouest du Maromokotro, dans la région Diana, est localisée la chaîne Tsiafapandroaka, dont l'altitude moyenne est de 508 m. Toujours dans la même région, on trouve la chaîne de l'Andrafiamena, qui culmine à une altitude de 760 m. Elle fait partie de l'aire protégée Andrafiamena-Andavakoera. 

  • __Au sud-ouest : Répartie sur les régions Menabe et Atsimo-Andrefana, se situe la chaîne de Makay, d'une longueur de 120 km sur 50 km de large et culminant à environ 750 m d'altitude. Très sauvage, sillonné de nombreux canyons, cet ensemble montagneux est encore peu connu du grand tourisme. Plus au sud, dans la région d'Ihorombe, se dresse le massif de l'Isalo, très original par son relief ruiniforme et ses canyons, et qui, pour ces raisons, a fait l'objet d'un parc national. Son altitude atteint 1 304 m au Mitsinjoroy.

  • __ Au sud et sud-est : En se dirigeant vers la côte orientale, on rencontre les monts de l'Ivakoany, qui s'élèvent à 1 644 m. De là partent vers le nord les monts Kalambatritra (1 842 m) qui séparent la vallée de 

 

l'Onilahy (qui coule vers le canal du Mozambique) de celle de l'Ionaivo (qui coule vers le nord pour se jeter dans la Mananara). 

La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail. La côte nord-ouest (sur le canal de Mozambique) comporte de nombreuses îles dont celles de Nosy Be et Nosy Mitsio. (Source Wikipédia) 

Climat :  

Madagascar est découpé en cinq zones climatiques : 

  1. Au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type tropical et les températures varient de 15 à 37 °C.
  2. Sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne un climat tropical humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs, entre les mois de janvier et mars.
  3. La grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes

 Les températures y varient de 6 °C à 37 °C.

4. Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 m. Le climat peut être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes, avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20 °C.

5.L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de −6 °C à 40 °C. Le climat est de type subdésertique. 

L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons : la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril, et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre.

 

Dans le passé, d'importantes variations climatiques et environnementales (« hypervariations ») semblent avoir touché certaines parties de la grande île, qui pourraient expliquer le « nanisme » de certaines espèces de lémuriens (microcèbes). (Source Wikipédia) 

Géologie :  

Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre (bien qu'on puisse en trouver sur l'archipel des Comores). D'un point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. 

 

Le point culminant de Madagascar est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana dans le massif volcanique nord, qui culmine à 2 876 m d’altitude.

 

Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.

 

L'île de Madagascar bien que faisant partie de l'Afrique, est parfois surnommée « le huitième continent ». (Source Wikipédia)

Milieu naturel :  

Très étirée entre l'équateur et le tropique du Capricorne, Madagascar présente une palette de paysages d'une diversité prodigieuse. Récifs de corail, plages de sable fin, arbres du voyageur, allées de baobabs, jungle aquatique, savanes. La côte nord-ouest est protégée par une barrière corallienne comme un atoll. Le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées d'arbres géants. À l'intérieur, au nord, des cuvettes fertiles ; au sud, une brousse d'épineux ; au centre, des montagnes. 

L'île n’abrite plus qu’une partie de sa forêt primaire, mais elle reste un des endroits les plus riches en termes de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de flore endémiques.

 

En 2003, Marc Ravalomanana a annoncé qu’il triplerait la superficie des aires protégées de l’île pour atteindre six millions d’hectares. En décembre 2005, le pays a créé un million d’hectares d’aires protégées nouvelles. En 2007, plus d’un million d’hectares supplémentaires (soit un total de 3,7 millions d’hectares) incluant :

  • __Le corridor biologique / corridor forestier « Fandriana-Vondrozo » ; 

  • __Le complexe de lacs, rivières et forêts des zones humides de Mahavavy-Kinkony (Côte nord-ouest) dans le District de Mitsinjo (Sud-est) et incluant le second lac le plus grand du pays, à environ 80 km de Mahajanga. Bien qu'abritant l’industrie sucrière Sirama, ce complexe reste d'une extrême richesse en biodiversité et associe la rivière de Mahavavy, le lac Kinkony, la forêt de Tsiombikibo, la baie de Boeny Aranta et les mangroves littorales. Sur 30 espèces de poissons, cinq sont endémiques ; sur 18 espèces de reptiles, 12 sont endémiques ; sur 133 espèces d’oiseaux, 57 sont terrestres dont 45 endémiques et 76 sont aquatiques dont 23 sont endémiques ; quatre lémuriens, un rongeur et un carnivore bénéficient aussi de protection ; 

  • __La forêt sèche centrale du Menabe (Sud-ouest de l'île). (Source Wikipédia)

 

Faune, flore et biodiversité :

 

 

L'isolement biogéographique de Madagascar, la variété des climats et des reliefs ont favorisé le développement d'une faune et flore unique au monde, en partie endémique (dont par exemple l’hapalémur gris du lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux).

On découvre encore de nouvelles espèces dans le pays ; en 11 ans, au début du xxie siècle, ce sont ainsi 41 mammifères, 61 reptiles, 69 amphibiens, 17 poissons, 42 invertébrés et 385 plantes qui ont été découvertes sur l’île, soit plus de 600 nouvelles espèces animales et végétales au total. Parmi elles figurent le plus petit primate du monde, un lémurien de 10 centimètre (Microcebus berthae) ou encore un caméléon au museau inhabituellement long (Calumma crypticum).

Cette biodiversité est cependant très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent de façon intense la culture sur brûlis. 

 

La faune marine est également très riche, bien qu'encore mal connue.

 

L'avifaune de Madagascar comprend 294 espèces dont 107 endémiques : voir la liste des espèces d'oiseaux de Madagascar.

Les amphibiens de Madagascar comportent 247 espèces dont 245 endémiques : voir la liste des amphibiens de Madagascar. Madagascar contient 6 faritany (provinces). (Source Wikipédia)

Langues : 

Le malgache est la langue nationale de Madagascar mais chaque région a sa propre langue maternelle non commune, avec ses propres mots non communs même s'ils ont le même sens. Ce qui rend le dialogue éprouvant entre le haut-plateau et le côtier, ou l'extrême Sud et l'extrême Nord. Le français est la deuxième langue officielle, parlée par environ 20 % des Malgaches. Selon les statistiques de l'académie malgache, dans tout Madagascar, 0,57 % du peuple malgache parlent uniquement le français, 15,87 % le pratiquent occasionnellement et 83,61 % ne savent que le malgache. L'anglais aussi fut langue officielle de 2007 à 2010. Cependant, la nouvelle Constitution de novembre 2010 ne mentionne que le malgache (langue nationale) et le français comme langues officielles, l'anglais ayant disparu du texte.

Malgré la diversité du peuplement qui est à l'origine des différents parlers dans toute l'île, une langue commune s'est constituée : le malgache (Officiellement : malagasy). Celui-ci est devenu aujourd'hui la langue officielle du pays : c'est le parler de l'Imerina (région de Tananarive et d'Ambohimanga) qui a été choisi comme langue officielle en raison d'une longue tradition d'écriture remontant à la première moitié du xixe siècle. Linguistiquement, le malgache se rattache à la famille austronésienne. Le malgache appartient donc au groupe malayo-polynésien de type occidental.

 

Les premiers outils linguistiques ont été créés en 1828, mais le premier texte fut diffusé en 1835. Et la publication de la Bible Malgache imposa rapidement le modèle d'une langue écrite et d'un style noble. Les manuscrits malgaches du xixe siècle (surtout des discours royaux, des généalogies, des comptes rendus d’événements ou de voyages importants) sont relativement nombreux, mais beaucoup d’entre eux ont été détruits au moment de la conquête coloniale française. À la fin de la monarchie merina, il existait une dizaine de périodiques publiés à Antananarivo, puis la colonisation de 1896 entraîna la suppression de la presse malgache. Cependant, les journaux de l’époque avaient pris l'habitude de publier en malgache des poèmes et des textes littéraires en prose (contes, fables, nouvelles, etc.). Aujourd’hui, la presse et la littérature malgache semblent bien vivantes. Toutefois, le marché de l’édition malgache demeure extrêmement limité en raison du prix élevé des coûts de fabrication du livre. (Source Wikipédia)

 

A savoir :  

Transports : 

Madagascar dispose de 836 km de voies ferrées et environ 49 250 km de routes dont 1 724 km goudronnées.

Elle possède six aéroports internationaux (Antananarivo, Toamasina, Majunga, Nosy , Taolagnaro et Antsiranana), en plus des services d'Air Madagascar.

 

Avec trois grands ports maritimes commerciaux et touristique (Tamatave, Majunga, et Antsiranana) qui assurent les 80 % des importations et exportations de biens.

Principaux transports car beaucoup de malgaches ne peuvent pas s'offrir le luxe de posséder une voiture : 

Le taxi-brousse 

Le service proposé 

Les taxis-brousses sont le principal moyen de se déplacer à Madagascar entre deux villes – il n’existe quasiment plus de transport ferroviaire de passagers à Madagascar. Mais le service est « complet », et propose des transports de longue durée (comme des Antananarivo – Tuléar, 1200 km) aussi bien que des transports locaux (comme Tananarive – Moramanga, 123 km). 

Ils existent de nombreuses coopératives qui proposent ce transport à Madagascar, toutes sont loin d’être égales.

A quoi ça ressemble ? 

Très joli taxi brousse « Sprinter »

Où et comment le prendre pour se déplacer à Madagascar?

Il existe des gares de taxi-brousse dans toutes les villes. Pour acheter son billet, deux possibilités.

Des passagers embarquent dans un minibus d' Ampasapito.

Pour les longs trajets

Pour les plus longs trajets, je vous recommande de prendre le billet deux ou trois jours avant.

Un Boeing ancien modèle

Pour Tamatave , notamment, il existe des bus qui partent tous les soirs à 18h, et qui arrivent le matin vers 3h. Il s’agit de grands bus à l’européenne plus confortables que les taxis-brousse classiques.  Les trajets les plus longs sont toujours non stop (sauf une heure pour manger aux heures des repas), mais vous allez dormir dans le bus ! Sensations garanties, vous vous rappellerez comment se déplacer à Madagascar.

Il s’agit principalement de véhicules de transport de type Sprinter ou trafic, voire de modestes véhicules asiatiques, « optimisés » pour le transport de passagers de masse (disons simplement que les compagnies rentabilisent les voyages du mieux possible). Ces véhicules sont d’occasion, ils ont souvent roulé leur bosse avant d’arriver ici. 

Je suis en ville, que faire ? 

Chaque ville a ses transports bien particuliers. Par exemple à Antananarivo, ce sont surtout les bus et les taxis, mais à Antsirabe, ça sera plus simple en pousse-pousse. Petite revue des trois moyens de transports urbains pour se déplacer à Madagascar dans les villes.

Taxi-Be 

Un taxi-be minibus, roulant à Antsakaviro.

 

Le taxi-be, c’est la version ville du taxi-brousse, la version malgache du bus. Il s’agit d’un utilitaire d’occasion capitonné, dans lequel on met beaucoup, beaucoup de passagers. A essayer au moins une fois !

Ces bus n'ont pas d’horaire. Il y a juste à attendre à un arrêt (il faut savoir  se trouvent les arrêts car ça n’est pas évident, ni indiqué). 
A l’arrêt, le bus stoppe, une personne appelée le « receveur » descend alors et crie tous les noms des quartiers par lequel le bus passe. Qui est ce receveur ? Il accompagne le chauffeur. En effet, il n’y a pas de système de vente et compostage de tickets. Le seul moyen de faire payer les passagers, c’est qu’une personne surveille les entrées sorties et demande le paiement. C’est le rôle du receveur, en plus de citer les noms des quartiers par lesquels on passe. 

Taxi Be de la ligne 147, avec un petite sourire !

 

Toutefois, le receveur parle en malgache. Il est impossible pour un européen fraichement débarqué de comprendre quoi que ce soit à l’appel du receveur ! Autant dire que si vous n'êtes pas accompagné par une personne qui connaît le réseau de bus, les lignes et les arrêts, ça sera difficile pour vous de l’utiliser, alors préférez le taxi. 

Le receveur appelle les passagers

Info pratique pour les plus courageux, les bus roulent du lever du soleil (5h00 du mat') au soir (20h00). On en trouve dans les grandes villes principalement (Tana, Tamatave, Antsirabe …)

Pour les trajets courts

 Pour les trajets courts (Antananarivo-Antsirabe) , il est possible de chercher un taxi brousse directement le jour du départ. Il est conseillé de s’y rendre tôt le matin, et de ne pas se précipiter sur les nombreux véhicules qui se présentent. En effet, il faut savoir que les véhicules attendent les passagers, et qu’ils ne partent que lorsque le véhicule est plein. Il n’y a pas de notion d’horaires. Et nombreux seront les rabatteurs qui se présenteront à vous , en vous disant qu’il reste une place avant le départ, alors qu’en fait, il peut y avoir encore trois heures d’attente.

Petit conseil, faites attention à vos bagages, car se déplacer en Madagascar n’est pas synonyme de sécurité. Il arrive que les receveurs ne soient pas totalement honnêtes, et qu’un bagage sur un toit soit retiré de manière « accidentelle » avant le départ. D’autre part si vous misez le taxi brousse, organisez bien votre voyage. Il faut savoir que ce moyen de transport est très chronophage, comptez une journée de perdue pour un trajet.

Les principales gares à Tananarive :

  • Ambodivona : Dessert les villes du nord (Diego Suarez, Mahajunga, mais aussi Tamatave, et toute ville qui se trouvent sur ces trajets).
  • Fasan’ny Karana : dessert les villes du sud de la RN7, jusque Tuléar, Fort-Dauphin …
  • Ampasapito : gare plus locale, qui dessert surtout Tamatave, Moramanga.
Taxi-brousse de type " Minibus " stationés à Ampasapito

 

Quelques exemples de trajet pour se déplacer à Madagascar

  • Tana-Tamatave : prendre Boeing ou Cotisse à Ambodivona le soir à 18h (20 000 Ariary environ), 7 h de trajets. Acheter son billet à l’avance.
  • Tana-Antsirabe : Fasan’ny Karany, 8 000 Ariary, s’y rendre tôt le matin. 3h de trajet.
  • Tana-Diego  : Ambodivona, 50 000 Ariary. Prendre un billet la veille. Deux jours (oui, deux jours  non-stop !!) de trajet.
Boeing modèle récent

 

Le taxi 

Se déplacer à Madagascar par taxi, signifie souvent monter dans une ancienne voiture européenne, qui a longtemps roulé. Vous serez surpris de voir à quel point les 4L, les 2Cv, et les R5 peuvent être solides ! Ce sont ces voitures qui aujourd’hui sont conduits par les chauffeurs de taxi. 

 

Une station de taxis à Antananarivo 

 2CV à An

 

Une à Antananarivo 

Le tarif dépend de la ville. Dans tous les cas, il n’y a pas de compteurs.

A Antananarivo, on négocie la course. Le trajet est minimum à 3000 Ar (pour un transport de quelques centaines de mètres) mais bien souvent vous aurez du mal à négocier en dessous de 5 000 Ariary. Pour info, le transport Antananarivo – Aéroport est à 40 000 Ariary, ne vous laissez pas avoir !

( Tarifs 2015 ) 

A Sambava par exemple, le trajet est à 500 Ar, 1 000 Ar la nuit. Mais le chauffeur ne se gênera pas pour prendre 5 passagers en même temps ! 

Chaque ville à son code couleur de taxi : Blanc cassé pour Tana, jaune/rouge pour Sambava … A Tamatave, il n’y a pas de code couleur, mais les taxis sont facilement identifiables. 

Notez bien que la nuit, le taxi est INDISPENSABLE ! Ne faites pas les fous, même John Wayne ne marcherait pas à pied la nuit dans Antananarivo. 

Pour les autres villes, je vous recommande le pousse-pousse. 

Le pousse-pousse 

 

 

Ça peut paraitre inhumain de voir des pauvres hommes tirer des véhicules à la sueur de leur front, mais il faut savoir deux choses : 

  1. 1. Ils en vivent. Vaut mieux transporter des passagers qu'attaquer les passants à main armée. 

  1. 2. Vous n’aurez pas le choix dans certaines villes, Antsirabe ou Mahajanga par exemple.  Et c’est assez pratique. Certains peuvent même vous proposer de vous emmener en ville pour visiter les lieux intéressants, mais attention aux arnaques ! Une course est à 2 000 Ar normalement, ne vous laissez pas extorquer 100 000 Ar au bout d’une heure de promenade, c’est pas si cher de se déplacer à Madagascar.

 

Le train

Train de Manakara vue de devant

 

Il n’en existe plus qu’une d’active. Et elle est célèbre ici, c’est un incontournable pour tous Européens de passage à Mada. La célèbre ligne Fianarantsoa – Manakara ! 
Le trajet prend environ 13h pour 180 Km, si vous avez de la chance. Mais alors, quelle claque ! Vous allez passer dans de superbes paysages encore sauvages, que vous ne verrez nulle part ailleurs dans le pays. Et puis, c’est une vraie aventure ! 
En vrai, il existe encore des rails entre les autres villes, mais la plupart ne transportent plus que des marchandises. 

Train de Manakara en gare dans la brousse.

 

Pour résumer, pour se déplacer à Madagascar, vous ne pourrez pas choisir le train car ce n’est pas le meilleur moyen de transport ; mais c’est à vivre comme une attraction. 

L’avion 

Si vous n'aimez pas le taxi-brousse, prenez l’avion. C’est le moyen le plus sûr et le plus rapide pour voyager à Mada et accéder dans les endroits les plus reculés (par exemple, Maroansetra). Toutefois, il faut savoir que : 
– c’est plus onéreux 
– les deux compagnies locales ne sont pas toujours rigoureuses sur leurs horaires.

Petit clin d’œil humoristique : Madagascar 2 le film !

 

Pour aller à l' île Sainte-Marie, autres transports : 

La route et le bateau

Un tuktuk de Sainte-Marie

Un autre moyen de transport vers Sainte-Marie et de prendre le bateau depuis Sonierana Ivongo, un village à 200 km au nord de Tamatave (le trajet durera environ 10h).  Il faut alors aller en taxi-brousse jusqu’à Tamatave d’abord, ensuite prendre un taxi-brousse locale jusque  Sonierana Ivongo, et et prendre le bateau tôt le matin. Les bateaux ne partent plus l’après-midi, pour des raisons de sécurité.

( Vous avez aussi l'avion :  Le moyen le plus simple de se rendre à Sainte-Marie est de prendre l’avion. Cela a un coût, toutefois, depuis Antananarivo, le vol ne dure qu’une heure. Les grèves de la compagnie locale sont courantes, alors il n’est pas garanti que vous pourrez trouver un avion... )

Pour aller à l'île aux nattes depuis Sainte-Marie : La pirogue, unique moyen !

Salaires : 

 SMIC local, qui est de 28 euros par mois. La famille Malgache moyenne vit avec quatre à six euros par jour. 

Tourisme : 

Les hôtels, les discothèques, les casinos, les agences de voyages, les supermarchés et les importateurs-exportateurs de services sont les éléments de ce secteur très prospère, ouvert sur le monde extérieur. 

L'augmentation de nombre de visites touristiques développe bien l'industrie hôtelière à Madagascar. En 2011, plus de 150 hôtels sont enregistrés à l'office de tourisme de Madagascar. Entre 40 hôtels de capitale de Madagascar, on peut trouver seulement 4 hôtels de luxe de standard européen : Hôtel Colbert, Hôtel Carlton, Hôtel Tamboho et Hôtel Ibis. 

 

 

Société 

Diversité ethnique  

S'il est vrai que l'on compte 18 tribus traditionnelles à Madagascar, la diversité n'y est pas pour autant de type racial mais bien plutôt d'ordre géographique, politique ou économique. L'amalgame des peuples d'Orient, d'Asie du Sud-Est, d'Afrique et d'Arabie se retrouve en chaque groupe, du Nord au sud. Tous les clans ont une culture originelle commune.

 

 

 

 

 

 

Autre point de vue 

En revanche, il existe une énorme différence à Madagascar entre les ethnies (et pas les tribus) « Ambaniandro » (Littéralement ceux qui sont nés sous le jour) essentiellement représentés par le groupe Mérina et les ethnies dites "côtières" (essentiellement d'origines bantoues et au type « négroïde »)

Si, comme dans toute société, la mixité ethnique existe et se développe dans le cadre du concept de « Fihavanana » (un esprit de consensus très particulier que bien peu d'Européens arrivent à cerner) et par les influences « occidentales » et du développement des échanges mondiaux (par la jeunesse malgache), il persiste une sorte de racisme latent, imperceptible aux « Vahiny » (les invités, les visiteurs), issu de la grande histoire et des fondements de la civilisation malgache, et en particulier des guerres de conquête entre les Rois et Reines Mérina (des hauts plateaux malgaches) et principalement le peuple Sakalave de la côte Ouest de Madagascar. Ce racisme existe également envers les « Mérina » et de la part des sujets de certains royaumes « Sakalaves » (les « Vezo » et les « Boina » en particulier). Quant aux Arabes, bien peu ont fait souche et la plupart sont retournés vers Zanzibar[Enfin, concernant les populations issues de l'immigration « coloniale » (hors période esclavagiste), les Indo-pakistanais et les Asiatiques. Il faut rajouter que les différences culturelles sont marquées entre les peuples côtiers et ceux des hauts plateaux, même si le culte des ancêtres est partout répandu (comme dans toute civilisation) et que l'espoir d'une « vie » meilleure après la mort (le paradis) rend globalement le Peuple Malgache assez fataliste face aux aléas de la vie terrestre… La Musique et la comédie, en particulier, expriment profondément ces différences entre ces deux (ou quatre) mondes qui caractérisent Madagascar. 

Communautés 

Outre les 18 ethnies, certaines communautés issues d'une immigration récente (à partir des années 1900) sont considérées comme la 19e ethnie ; il s'agit notamment : 

  • __Des Comoriens vivant principalement dans les provinces d'Antsiranana et Majunga ; 

  • __De la communauté chinoise d'origine cantonaise ( « Sinoa » ) pour la plupart commerçants de détail et alimentaire ; 

  • __De la communauté indo-pakistanaise (« Karana ») propriétaires de magasins particuliers et de bijouteries. (Source Wikipédia)

 

Démographie :  

Les 18 principales ethnies de Madagascar : 

  1. 1.  Antaifasy 

  1. 2.  Antaimoro 

  1. 3.  Antaisaka 

  1. 4.  Antakarana 

  1. 5.  Antambahoaka 

  1. 6.  Antandroy 

  1. 7.  Antanosy 

  1. 8.  Bara 

  1. 9.  Betsileo 

  1. 10.  Betsimisaraka 

  1. 11.  Bezanozano 

  1. 12.  Mahafaly 

  1. 13.  Merina 

  1. 14.  Sakalava 

  1. 15.  Sihanaka 

  1. 16.  Tanala 

  1. 17.  Tsimihety 

  1. 18.  Vezo 

Berceaux provinciaux des ethnies 

Ethnies                                                                Berceau provincial 

Antakarana, Sakalava, Tsimihety                                         Antsiranana  

Sakalava, Vezo                                                                          Mahajanga  

Betsimisaraka, Sihanaka, Bezanozano                               Toamasina 

Merina                                                                                       Antananarivo  

Betsileo, Antaifasy, Antambahoaka,  } 

Antemoro, Antaisaka, Tanala               }                             Fianarantsoa 

 Sakalava, Mahafaly, Antandroy        } 

 Antanosy, Bara, Vezo                            }                           Toliara 

 

 

Très important à savoir : 

Cuisine 

Du petit déjeuner au dîner, le riz (dont la culture occupe 55 % des terres cultivées) est l'aliment de base de la cuisine malgache. Il est cuit la plupart du temps à l'eau ; on le sert en premier et on y mélange, selon son goût, les autres préparations. Un repas typiquement malgache se présente sous la forme d'un plat unique. Traditionnel, le romazava, une sorte de ragoût à base de viande de porc ou de zébu, cuit avec des herbes aromatiques appelées brèdes et du gingembre ; ou encore le ravitoto, composé de viande de porc (ou bœuf) et de morceaux de gras, mijoté avec des feuilles de manioc pilées et relevé avec un zeste de pulpe de coco. Les achards, légumes macérés dans de l'huile, du vinaigre et du curry, et le piment, très fort, sont toujours servis à part. Le tout peut être arrosé de vin malgache rouge, rosé ou blanc. Moelleux, il se boit facilement. Les poissons d'eau douce (brochets, carpes ou tilapia, truites) et de mer (requins, thons, espadons) tiennent également une bonne place dans la cuisine mais c'est la langouste qui reste un des aliments privilégiés de Madagascar. De goût différent selon la région où elle est pêchée, on l'apprécie de préférence grillée et arrosée de jus de citron vert. Tous les fruits et légumes d'Europe poussent à Madagascar, à l'exception de la cerise, et les fruits tropicaux tels que bananes, mangues, grenadilles ou fruits de la Passion y abondent. On déguste aussi un foie gras, de bonne qualité, produit sur place de façon tout à fait artisanale.

 

La cuisine à Madagascar c'est une base asiatique avec des influences indiennes, arabes et africaines. Les bases de la nourriture sont le riz, les bananes, la noix de coco, les fruits de mer, les poissons, le zébu et la tomate. Le plat principal est souvent accompagné du « romazava », sorte de soupe de brèdes.

Exemple : le misao, un plat chinois (mian : pates - chao : sauté ou mine-sao) malgachisé, recette à base de spaghetti, champignons noirs, omelette, viande hachée, carottes et haricots émincés, petit pois et sauce de soja.

Le Misao

 

Sinon, il existe d'autres plats typiques, tels les sambosa (des beignets à forme triangulaire : samoussa), crevettes chinoises, le rogay (rougail) qui est une préparation à base de tomate et d'oignons qui peut accompagner n'importe quel plat, beignets de bananes (mofo akondro), le ravitoto qui est une préparation à base de feuilles de manioc pilées accompagné de viande de porc, le Sakay (piment), etc. De manière générale, aucun plat n'est servi épicé. En revanche, un petit plat de sakay (piment) est présent à chaque repas et permet à chacun d'ajuster la saveur de son repas à sa guise.

Ravitoto accompagné de riz ( mon préféré )

 

 

 

 

 

 

 

Sambosa

 

Le saviez-vous  ? 

Tous les serpents de Madagascar sont inoffensifs !

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plus petit lémurien du monde (à Madagascar bien sûr) est le Microcèbe de Madame Berthe.

Le Microcèbe de Madame Berthe.

 

Le Microcèbe de Mme Berthe (Microcebus berthae) est la plus petite des espèces de lémuriens et la plus petite des espèces de primates au monde. Pourquoi Mme Berthe ? Berthe RAKOTOSAMIMANANA était Secrétaire Générale de l’association au « Groupe d’Etude et de Recherche sur les Primates de Madagascar » (GERP), association dont elle fut l’initiatrice et l’un des membres fondateurs et c'est à son honneur qu'il a été nommé ainsi lors de sa découverte en 2000. 

 

La longueur moyenne de son corps est de 9,2 cm et son poids, variable suivant les saisons, se situe aux environs de 30,6 g. 

 

Il a un pelage dorsal court, dense et bicolore : cannelle et ocre jaune avec une rayure médiodorsale fauve. Le ventre est couleur chamois tandis que les flancs sont un mélange de chamois pâle et de gris. Le duvet dorsal et ventral est gris foncé. La queue de cette espèce a des poils courts et fauve. Le sommet de la tête et les oreilles sont fauves. Les yeux sont cerclés d'une bande étroite et foncée. L'intervalle entre les yeux est cannelle. Les mains et les pieds sont beige. 

Le microcèbe de Madame Berthe (Microcebus berthae), vit dans la forêt d'Analabe près de Kirindy, dans la région du Menabe, située dans le sud-ouest de Madagascar. 

 

Il existe 24 espèces de lémuriens microcèbes dont les 3 derniers ont été découvert en 2016.

Quand t'es Malgache

En bonus découvrez ce jeune YouTuber humoriste français d'origine malgache qui a décidé de partir travailler à Madagascar et parodie la vision qu'on a des malgaches ou de la vie à Madagascar. ( Cliquer sur une image pour voir la vidéo )

 

 

 

Le ravitoto

Le sketch sur le plat national ( que l'on cuisine de différentes façons selon la région ) que tout le monde raffole là-bas !

 

 

 

 

 

Vie de Malgache # 1

 

Quand tu vis à l'étranger et dis que tu rentres au pays ...

J' ESPÈRE QUE CET ARTICLE VOUS DONNERA ENVIE DE PARTIR POUR MADAGASCAR LORS DE VOS PROCHAINES VACANCES !!!

Le plus important avant de partir est de savoir : Quand ? Climat et météo :

 On distingue officiellement deux grandes saisons : la saison sèche (incluant l'hiver austral), d'avril à octobre, et la saison des pluies, de novembre à mars.

Quand partir à Madagascar ?

La saison idéale pour tout voir partout en même temps est la période entre septembre et octobre. 
L'intersaison d'avril à juin est aussi une bonne période (mais, en avril, on pâtit encore des conséquences des pluies sur les pistes).

Les Hautes Terres (région de Tananarive)

La saison sèche dure d’avril à octobre, avec une période d’hiver austral de juin à août, très fraîche et venteuse, voire carrément glaciale le soir et la nuit. Prévoir une grosse laine ! Les pluies sont fortes mais courtes de mi-novembre à mars et parfois en juin.

La côte ouest

C’est la côte la plus sèche et la plus ensoleillée de Madagascar. Le Sud subit un soleil de plomb presque toute l’année avec quelques pluies de faible intensité de décembre à mars. À Nosy Be (nord-ouest), la saison sèche s’étend de mai à octobre. De novembre à mars, il y fait plus chaud, mais il peut y tomber beaucoup d’eau soudainement.

La côte est

Deux saisons, la saison des pluies, de décembre à avril, et... la saison où il pleut, de juin à août ! Bon, disons que la côte subit moins de pluies au cours des mois de mai, septembre, octobre et novembre : les meilleures périodes pour la parcourir. Les mois les plus arrosés sont juillet et août.

La saison cyclonique

Officiellement de mi-décembre à mi-avril, mais surtout de janvier à mars. S’il n’y a pas de cyclones tous les ans et s’ils ne touchent jamais tout le pays en même temps, ils sont en général assez destructeurs. La côte est et les pointes nord et sud sont toujours les plus touchées. Dans le meilleur des cas (pas de cyclone), il pleut beaucoup, même si cela ne veut pas dire partout ni tout le temps... Il fait d’ailleurs souvent très beau sur la côte ouest à cette période.



En savoir plus : http://www.routard.com/guide/madagascar/3044/climat_et_meteo.htm#ixzz4rUWyRk00

Préparer son départ et son séjour , conseils pratiques ici :

http://www.routard.com/guide/code_dest/madagascar.htm    ( guide )

https://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/madagascar  ( guide )

http://www.capmadagascar.fr/  ( agence de voyage pas chère )

http://www.chauffeur-guide-madagascar-lga.com/pages/Sommaire_du_blog-7454988.html ( association de chauffeur guide sur place à Madagascar )

http://www.ambassade-madagascar.com/  ( ambassade à Paris )

https://www.consulatmadagascar.fr/ ( consulat de Madagascar à Bordeaux )

http://www.consulmada-marseille.com/accueil_fr.html ( adresse pour Marseille )

http://www.consulat-madagascargrandouest.fr/ ( Nantes )

http://www.consmadalyon.fr/ ( Lyon )

http://www.consulatgeneraldemadagascarsaintetienne.com/ ( Saint Etienne )

 

Vous pouvez avoir votre visa à l'aéroport d' Ivato sur place : cela vous coûtera moins cher mais à condition de payer en euros ( billets ) et d'avoir la somme juste car on ne vous rendra pas la monnaie donc des billets de 20, 10 et 5 euros de préférences .

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