Jacques Sylla, homme politique malgache, est décédé hier après-midi dans sa villa de Sainte-Marie. Retiré de la scène politique depuis un an à cause d’une maladie qui l’a particulièrement amaigri et affaibli, ce père de famille marié à une historienne reconnue, Yvette Rakoto, laisse quatre enfants orphelins.
Jusqu’au bout Jacques Hugues Sylla s’est battu pour ses idées, ses convictions et son pays, et contre sa maladie, et ce avant de passer la main cette année à Mamy Rakotoarivelo, à la présidence du Congrès malgache. Elu à la présidence de l’Assemblée nationale de Madagascar, le 23 octobre 2007, Jacques Silly concluait ainsi une riche carrière politique.
Son destin national avait débuté en 1993 lorsque Jacques Sylla est devenu le ministre des Affaires étrangères du président de la République de Madagascar, Albert Zafy (27 mars 1993 – 5 septembre 1996). Son parcours politique l’a amené ensuite à rejoindre Marc Ravalomanana qui a accedé au pouvoir suprême en 2002. Le nouveau président de la République a alors nommé Jacques Sylla, Premier ministre.
Le fils d’Albert Sylla, son père a également ministre des Affaires étrangères, est resté à ce poste jusqu’en janvier 2007. C’est octobre de la même année (23) qu’il a été élu président de l’Assemblée nationale. Une année décisive somme toute puisque Jacques Sylla a pris ses distances avec Marc Ravalomanana.
Lors de la contestation populaire et la fronde d’André Rajoelina commencée l’année dernière, Jacques Sylla avait pris position pour l’adversaire de Marc Ravalomanana.
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